Les Actualités


Emmanuel Guibert chez Vision Fugitive, Mattioli chez GRRR, Moebius chez nato, Foolz chez Bisou, Altan chez Label Bleu... La table présentant les disques ce soir-là en atteste : il y a des Allumés du Jazz sur les rives de la bande dessinée. Il y a aussi des dessinateurs dans le journal Les Allumés du Jazz. Le dessin s'honore. Il y a des dessinateurs qui dessinent de la musique ou avec la musique, et la librairie Bulle résonne des sons de milliers de bandes dessinées.
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WORLD CIRCLE SONGS
encore quelques séances !
Vous avez la possibilité de participer encore à 3 ateliers de World Circle Songs ensemble avec les participants de l’atelier Voies Tressées pour accorder nos voies et partager un peu plus de musiques du monde et des improvisations vocales le 25 mai.
Ces trois ateliers ont lieu dans les locaux du Grillen, Colmar
Dimanche 4 mai de 14h30 à 16h30
Dimanche 11 mai de 14h30 à 16h30
Samedi 24 mai de 14h30 à 16h30
Participation conseillée de 10€
Inscriptions au mail : violetazulmusic@gmail.com
Ou sur le site de l’association AMARELA :
www.amarela.org


SAMEDI 24 MAI 2025
11ème édition de Serr'Party
A partir de 18h: dégustation de vin
Concerts et impromptus avec François Corneloup et Le Bal du Siècle
Ferme de Kerioñvarc'h
22110 Rostrenen
Prix: 5€ 10€ 15€
Restauration de 19h à 21h


Défi posé par les éditions i à Jean Rochard et Pierre Tenne (tous deux membres du bureau des Allumés): raconter "Le jazz en 101 citations". Sortie du livre le 23 avril. Première présentation animée par ellyne.m à la librairie Le Monte en l'Air, 2 Rue de la Mare, 75020 Paris le 24 avril à 19h30 (photo de couverture Gérard Rouy)... à suivre. (84p 8,50€)


Le 16 MAI (18H30) Les Allumés du Jazz, la LIBRAIRIE BULLE et SUPERFORMA vous proposent une soirée débat puis concert dessiné intitulé "Trait pour trait."
D'innombrables pochettes de disques (Robert Crumb, Moebius, Tardi, Nicole Claveloux, Marjane Satrapi, Nathalie Ferlut, Jeanne Puchol...), attestent des attractions respectives de la musique et la bande dessinée. La musique - et le jazz en particulier - a servi de trame scénaristique à maintes histoires dessinées (Blutch, Roger, Alexandre Clérisse, Loustal, Guido Crepax, José Muñoz, Louis Joos, Juanjo Guarnido, Hervé Bourhis ...). Les musiciens ont souvent puisé dans le monde de la bande dessinée pour y trouver des idées musicales (Stéphan Oliva, Philippe Deschepper, John Zorn...). Sans compter le nombre de dessinateurs qui sont musiciens (Crumb, Zep, Romain Renard...), ou musiciens et musiciennes qui dessinent (Valérie Mille, Han Bennink..). Mais le lien entre le le récit musical et l'histoire dessinée est peut être encore plus profondément inscrit dans une histoire commune (parfois même un rejet commun) et une manière de scruter le monde d'un geste rythmé, d'un trait commun.
L'enrichissement de la musique par le dessin, dans l'évidence minimale de l'illustration jusqu'au vertige infini du déploiement des sens, possède son envers tout aussi riche : comment la musique intervient-elle dans le dessin ? Comment la musique de jazz, à peu près aussi jeune que sa camarade BD, fait-elle dessiner autrement ?
Yvan Delporte organisa des concerts de jazz dans le grenier d'un cinéma à Charleroi, part de swing qu'on retrouve intensément dans les pages du journal Spirou qu'il dirigea - comme Métal Hurlant, plus tard, avec le rock qui y vibrait. Au-delà des compagnonnages presque biographiques de ses musiques avec leurs BD (et réciproquement), le dessin est aussi affaire sonore : des onomatopées dont Maurice Lemaître tira un enregistrement lettriste sur un thème de bande dessinée jusqu'à la possibilité de faire écouter autrement Jimi Hendrix (Mezzo), Led Zeppelin (Johan de Moor), Billie Holiday (A.Dan et Hazard) ou même un jazz fictif qui ne demande qu'à se réaliser (Jop dans Jazzman). Quelles écoutes dans les dessins, se demandera-t-on en interrogeant, trait pour trait les correspondances comme les fécondes divergences du jazz et de la BD.
Participants :
• Christian Marmonnier (auteur avec Gilles Poussin de Métal Hurlant : La machine à rêver (1975-1987) )
• A. Dan et Hazard (dessinateur et auteur de Strange Fruit)
• Oiry (auteur et dessinateur de Les héros du peuple sont immortels)
• Rencontre dessinée en direct par Efix
• Concert dessiné avec Guillaume Séguron: Contrebasse et Stéphane Levallois crayon


Stage
L’improvisation
avec Sigrid Aftret
22 février 2025
de 10h à 16h30
MJC - Apt
Tarif : 60€
RÉSERVATION
Sigrid Aftret compose et joue de la musique dans des genres tels que le jazz, l’avant-garde, la musique improvisée et contemporaine. Elle réside à Oslo, mais a précédemment séjourné à Paris et Copenhague, où elle s’est également établie en tant que musicienne active. Aftret s’intéresse particulièrement à la rythmique et au sérialisme dans ses travaux de composition, et a écrit plusieurs oeuvres pour de grands ensembles de jazz. Son quintet Bêl a sorti son premier disque sous le label parisien Onze Heures Onze. Depuis 2021, elle fait partie du collectif franco-norvégien L’Autre Collectif, et elle est membre d’OJKOS (l’orchestre des compositeurs et compositrices de jazz à Oslo). Aftret a également joué avec des musiciens tels que Eve Risser, Théo Girard, Ingebrigt Håker Flaten, Kalle Moberg, Jeppe Zeeberg, Matt Choboter, Kresten Osgood et Samuel Ber.


Adepte de la musique totale, le bassiste et compositeur Théo Zipper jouera un set dans la boutique des Allumés du Jazz, au Mans (Sarthe), jeudi 23 janvier 2025. Il échangera également avec le public sur son label.
Artiste aux multiples facettes, Théo Zipper n’a de cesse d’explorer de nouveaux territoires. Le bassiste livrera un concert dans la boutique des Allumés du Jazz, au Mans (Sarthe), jeudi 23 janvier 2025.
Théo Zipper est adepte de la musique totale. « Ce mouvement traverse tous les courants musicaux », résume le musicien installé en Belgique. Membre fondateur du groupe Sauvage, le compositeur joue également dans Kllap, duo qu’il forme avec le trompettiste manceau Aristide d’Agostino. « Je suis ouvert à toutes formes d’expression différentes. J’aime l’idée de croiser les langages et les esthétiques artistiques. On peut toujours créer des passerelles entre les cultures. »
« Passer d’un monde à l’autre sans se fermer de portes »
Dans ces performances solos de basse et d’électronique, il lui arrive ainsi de partager la scène avec des peintres, des comédiens ou des danseurs. Théo Zipper jongle entre des projets très écrits, réfléchis et d’autres plus libres et spontanés. « J’essaie de passer d’un monde à l’autre sans jamais me fermer de portes. La composition est dans l’improvisation, l’improvisation est dans la composition. Il n’y a aucune barrière. »
En marge de ses créations et ses formations, le bassiste a fondé un label baptisé Collectif Thöz. « Ce projet collaboratif a pour but de centraliser le travail d’une famille de musiciens dont les créations sont considérées « hors cadre ». Ce travail de documentation est réalisé à travers l’enregistrement de disques et l’organisation de concerts. »
Jeudi 23 janvier, à 19 h, Théo Zipper en showcase à la boutique des Allumés du Jazz, 2, rue de la Galère au Mans. Entrée libre.


“Que veut l’art ? Tout. Que peut l’art ? Rien. Que fait l’art ? Quelque chose.” À cette formule magnifique de Jean-Luc Godard, la nouvelle exposition de l’artiste Thomas Hirschhorn, LAST CHANCE : What can we learn from History of Art, for today's understanding ?, apporte un contrepoint, sinon un démenti, invitant à réfléchir à une question jamais soldée : quels sont les pouvoirs effectifs de l’art sur la marche de l’histoire ? L’art peut-il nous éclairer sur la manière de mieux habiter le monde ? Nous aide-t-il à affronter le présent chaotique ? Si certains “maximalistes” de l’art comme Hirschhorn veulent y croire, d’autres, plus sceptiques, en doutent au nom de la raison froide et objective. Pas plus qu’une chanson ou un livre, une œuvre d’art n’a jamais changé le monde, sinon le monde intérieur de spectateur·rices renversé·es par la beauté contagieuse.
Exposant à la galerie Chantal Crousel une série inspirée de l’esthétique des posts qu’il publie sur Instagram – les Art-History-Plaques, ressemblant à des plaques commémoratives militaires fabriquées en carton -, l’artiste poursuit une œuvre politique puissante, qui à travers des formes précaires et bricolées, défend une idée proche d’un miracle : la possibilité qu’a l’art de transformer les vies. “Je crois au pouvoir de l’Art parce qu’il ouvre une percée universelle et intemporelle dans les habitudes de commenter le quotidien”, estime-t-il dans le texte qui accompagne ses pièces. “Cette percée, rendue possible par l’Art, peut être la clé pour apprendre et comprendre réellement ce qui se passe dans le monde actuel, et ainsi nous pousser à agir en conséquence”, poursuit-il.
Convaincu que les politiques ou les historien·nes “sont incapables ou ne veulent pas nous aider à comprendre notre époque afin de changer les choses”, Thomas Hirschhorn postule que l’histoire de l’art peut même être notre “dernière chance” sur la voie de la clarté, à défaut du salut. Plus que l’histoire politique, elle nous apprend “à comprendre le monde”, “nous montre comment pousser et guider notre esprit au-delà des frontières et conventions”. En donnant forme à des affects, à des peurs, à des espérances, l’art guide les âmes perdues.
Ses multiples sculptures en carton, sur lesquelles une question – “Why does history of art teach us to understand today’s world ?” (“Pourquoi l'histoire de l'art nous apprend t-elle à comprendre le monde d'aujourd'hui ?”) – accompagne l’image d’une œuvre, disent toutes, dans leurs variations mêmes, que l’histoire de l’art reste un réservoir d’affects et de gestes auxquels il faut encore croire pour entrevoir des horizons émancipateurs. Comme il le suggérait déjà au Palais de Tokyo en 2014, la “flamme éternelle” qu’il invite à entretenir par le geste artistique permet de résister à la consumation du monde.
Thomas Hirschhorn, LAST CHANCE : What can we learn from History of Art, for today’s understanding ?, galerie Chantal Crousel, jusqu’au 18 janvier 2025.


On se souvient du disque « Les Voyageurs de l’Espace» avec Claudia Solal, Philippe Foch et Didier Petit et en amitié artistique avec Jean Rochard. Ce disque produit par Basta pour le label Buda Musique (distribué aussi par les allumés du jazz). Toujours disponible !
Si cela tente sans ôter. Il y a 5 jours possibles pour venir voir et entendre le 7ème spectacle des voyageurs de l’espace « NOUS L’ESPACE "avec un équipage pittoresque et totalement renouvelé.