Les Actualités




Illustration Johan de Moor
Report contraint de « Les Allumés du Jazz font Salon » des 17-18 mai 2025 au Mans
La deuxième édition des Allumés du Jazz font Salon, prévue les 17 et 18 mai 2025 au Mans, est reportée à une date ultérieure (automne 2025) en raison de contraintes financières imprévues. En effet, l’aide du ministère de la culture accordée au fonctionnement des Allumés du Jazz s’est vue être considérablement ajournée et contrairement à ce qui était (traditionnellement) escompté, le courrier attestant de cette aide n’est plus pris en compte par la banque.
Les Allumés du Jazz fêtent cette année leur 30e anniversaire et c’est là le bien étrange cadeau d’une situation nouvelle. Malgré les démarches nombreuses, cette inclinaison place les Allumés du Jazz dans l’impossibilité d’organiser aux dates prévues cet événement sur lequel ils et elles travaillent depuis plusieurs mois.
Ce salon devait être inclus dans le programme de la seconde édition du nouveau festival de jazz manceau : Jazz Tangentes. Les Allumés du Jazz regrettent cette pénible et soudaine impossibilité et sont évidemment conscient de ses conséquences. Ils présentent leurs excuses à toutes celles et ceux qui étaient impliqués dans la réalisation de ce salon autant qu’à celles et ceux qui se réjouissaient d’y venir. Ce n’est que partie remise.
Les Allumés du Jazz maintiennent heureusement leur participation à la soirée Trait pour Trait le 16 mai en partenariat avec la librairie Bulle au Mans et Jazz Tangentes.
Dès à présent, en accord avec les musiciens et musiciennes qui devaient participer à ce salon ainsi qu’avec les différentes entités mancelles et autres qui le soutiennent, les Allumés du Jazz travaillent à de nouvelles dates pour le dernier trimestre 2025, en tenant compte des nouvelles contingences financières. Gageons qu’il s’en trouvera artistiquement enrichi.
La musique en général et la musique enregistrée en particulier subissent de nos jours maints assauts. Elles n’en demeurent pas moins essentielles à nos vies et, malgré les difficultés croissantes, c’est bien ce que les Allumés du Jazz au travers de leurs activités et de ce salon s’entêtent à défendre, à stimuler et à faire vivre.
Le prochain journal Les Allumés du Jazz, numéro 46, spécial 30e anniversaire, paraîtra au début de l’été.
À bientôt,
Le conseil d’administration des Allumés du Jazz


La souscription pour l'album "L'Homme des Damps" de Catherine Delaunay continue jusqu'au 27 avril !
« Octave Mirbeau est le plus grand écrivain français contemporain » avait déclaré Léon Tolstoï en septembre 1903 à Eugène Séménoff. « Quelle force d'expression, quelle peinture, quelle allure vive » poursuivait-il, trois mois plus tard, lors d'un entretien avec Paul Boyer.
Pendant quatre ans de 1889 à 1893, Octave Mirbeau vécu aux Damps. Passionné de nature, épris de justice, il y devint fermement libertaire, y entreprit son célèbre Journal d'une femme de chambre, y finit Sébastien Roch, y écrivit Dans le ciel (inspiré de Van Gogh, peintre à propos duquel il notait en 1891 : « Et tout, sous le pinceau de ce créateur étrange et puissant, s’anime d’une vie étrange, indépendante de celle des choses qu’il peint, et qui est en lui. ») ou des nouvelles comme "Les Abandonnés" reflétant la lutte qu’il a menée aux côtés des ouvriers de Pont-de-l’Arche et des Damps, victimes d’une épidémie d’influenza. Là aussi, encouragé par Mallarmé, commença-t-il l'écriture théâtrale. Outre, Mallarmé, il y recevait ses amis Claude Monet, Camille Pissarro, Auguste Rodin et bien d'autres.
125 ans plus tard, c'est sa voisine Catherine Delaunay qui le reçoit et, mieux encore, le peint de toute sa musique en 19 séquences, reflétant la passion mirbellienne dans tous ses états, tous ses éclats, exprimant aussi la vive et profonde passion musicale de la compositrice et clarinettiste partagée avec autant d'amis que Mirbeau en avait.
Vous pouvez rejoindre ce petit monde et son aventure en souscrivant jusqu'au 27 avril !
Participez ici !


Suite à la publication de la lettre ouverte à la ministre de la culture, le SMA (Syndicat des Musiques Actuelles) a ensuite fait un « happening » avec l’intersyndicale à l’occasion des vœux de Rachida Dati.
Au début de son discours, ils et elles se sont drapé.e.s dans des couvertures de survie et lui ont tourné le dos pour marquer le mécontentement et indiquer que la culture était en survie : un bel effet au Palais de la porte dorée !
Toujours en vue de la CMP – commission mixte paritaire qui se tient jeudi, et dans la lignée de cette action, nous vous proposons de poursuivre l'action sur les réseaux sociaux afin de faire infléchir les coupes à destination du budget du ministère de la Culture.
Ce sont en effet jusqu’à 10% de baisses des crédits 131 qui se trament + des baisses conséquentes sur le 361
Aussi, voici plusieurs éléments dans ce drive que vous pouvez mobiliser pour faire vos posts :
A lire ici
La mobilisation doit être massive d’ici jeudi 30 janvier 2025…
Solidairement votre


Le contrebassiste Barre Phillips nous a quitté le 28 décembre 2024. Musicien au talent aussi hors du commun que son parcours, il a influencé et marqué nombre d'allumés du jazz. Quelques articles et émissions radiophoniques pour le ressentir.
• "Barre Phillips : l'appel de la basse" Entretien avec Mathieu Immer et Jean Rochard, transcription Christelle Raffaëlli in Les Allumés du Jazz n°20, 4e trimestre 2007
• "Barre Phillips" in Le glob de nato, 29 décembre 2008
• "Barre Phillips et Claude Tchamitchian, dialogue confraternel" entretien avec Stéphane Ollivier en 2019, in Jazz Magazine, 30 décembre 2008
• "Portrait du contrebassiste Barre Phillips" par Anne Montaron, in "À l'improviste", France Musique le 15 avril 2017
• "Barre Phillips s’en remet au silence" par Franpi Barriaux, in Citizen Jazz le 29 décembre 2024
Barre Phillips aux Allumés du Jazz


Bonjour à tous et toutes et joyeuses fêtes.
La boutique sera fermée du 02 au 12 Janvier inclus. Les commandes risquent donc de prendre du temps, je les traiterai à mon retour.
Et aussi en Janvier de nouveaux horaires pour la boutique:
Du mardi au vendredi de 14h à 19h
et le samedi de 12h30 à 19h
N'hésitez pas à me rendre visite.
Bien cordialement
Lydie (disquaire)


LA CRECELLE - LE CREPITANT JOURNAL DES REVOLTE.E.S DE L'ART VIVANT
Douzième numéro et abonnement ici
Décembre 2024
Chères toutes, chers tous,
La Crécelle est heureuse de vous annoncer la parution de son 12e numéro!
Pour recevoir votre numéro chez vous n'hésitez pas à vous abonner dès aintenant
POur fêter ses 5 ans, la Crécelle vous a concocté un dossier spécial:
Retout vers le Fascisme ?
Après les législatives qui ont montré qu'en France comme partout dans le monde, soufflait un vent réactionnaire d'extrême droite, nous avons eu envie de vous remonter un peu le moral avec nos petites plumes tantôt drôles, piquantes et révoltées ! Notre nouvelle mouture se compose donc de retours historiques entre art et fascisme, avec des articles évoquant notamment les Danses de Stade sous le régime hitlérien ou les associations révolutionnaires des avant-gardes artisitiques portées par André Breton et George Bataille, de récits utopiques, voire même Romantiqueer où se contoient dans un folle soirée Fifi Brindacier et Vaginal Davis ! E t puis aussi, un retour sur les Jeux Olympiques de Paris et toutes les dissonances cognitives qu'ils ont pu provoquer autour de nous, un réflexion sur les conditions de travail des costumières, la place des maladies chroniques dans l'enseignement artistique, et pui comme d'habitude, des jeux, des mots croisés et notre duo-feuilleton ! Bref de quoi s'en mettre plein les yeux !


Bonjour à toutes et tous,
Nous souhaitions vous informer de la publication, ce jour d’un communiqué à l’initiative de l’UFISC (Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles), auquel les Allumés du Jazz ont adhéré, concernant la situation (abasourdissante !) en Pays de la Loire.
Vous le trouverez au lien ci-dessous :
Ou là :


Auteur : Fabien Granjon
Avec la contribution de : Mélissa Acchiardi, Louise Caravati, Christophe Joneau, Alain Mélo, Antoine Mermet, Pauline Perrier et Elza Van Erps.
Postface de : Jean-François Chanet
Collection Sciences sociales et mondes populaires, Éditions du cygne, Paris, 2024, 400 pages.
Tarif 35 euros / en vente à la boutique de La fraternelle ou en ligne
La Maison du Peuple de Saint-Claude est un lieu exceptionnel, imposant, un monument. Elle représente une manière de continuité dans la volonté populaire de résister. Symbole des luttes des travailleuses et travailleurs sanclaudiens d’antan, elle est aussi le trait d’union architectural qui jointe l’expérience exceptionnelle de La Fraternelle, coopérative ouvrière fondée à la fin du XIXe siècle, et sa légataire, La fraternelle, centre culturel associatif qui vient de souffler ses quarante bougies.
Durant un siècle, La Fraternelle a réussi à construire et à maintenir une vivacité oppositionnelle et un commun politique émancipateur. Sa descendante, La fraternelle, s’inscrit dans cet héritage et poursuit l’aventure faisant vivre, à sa manière, une éducation populaire critique qui donne à imaginer des possibles indociles et ouvre à des expériences libératrices.
S’appuyant sur un fonds d’archives remarquable, une enquête sociologique et un travail réflexif mené par les salarié.e.s de l’association, cet ouvrage a pour objectif de rendre compte, sans fard – contradictions comprises –, de cette utopie concrète, unique en son genre, dont l’un des fils rouges tient à la création-perpétuation-transformation d’un front culturel de résistance populaire.
ACHETER EN LIGNE
Vendredi 31 janvier à 18h
au café de la Maison du Peuple
Nous vous invitons à la présentation du livre par Fabien Granjon, en présence de Jean-François Chanet, ancien recteur de l'Académie de Besançon qui en a écrit la postface.


Le 28 août 2021, les Allumés du Jazz avaient convié Bernard Lortat-Jacob au premier rond-point organisé depuis 2018. C'était à Cerny, pour le festival Au Sud du Nord. L'ethnomusicologue y avait présenté une vie de travaux sur les musiques de fête méditerranéenes, de Sardaigne, du Maroc, des Balkans, pour ouvrir toutes les perspectives géographiques et musicales sur ce que pouvait bien être cette drôle d'invention qu'on croit souvent si naturel: le concert. Dialoguant avec des inconnus, musiciens, journalistes, passionnés, producteurs, techniciens, cuisiniers, militants, il avait montré une générosité et une curiosité aussi nécessaire que la précision et l'érudition de son propos.
Bernard Lortat-Jacob ne s'est pas retrouvé à Cerny par hasard, et était déjà indirectement présent au catalogue des Allumés du Jazz, à travers ses recherches sur les musiques marocaines et méditerrannéennes qui avaient déjà dialogué avec les productions à haute teneur internationaliste du Fondeur de Son. Rien n'arrive peut-être par hasard, et le chargé de recherche au CNRS, fondateur de la Société Française d'ethnomusicologie, collaborateur de Maurice Fleuret à la direction de la musique du minsitère de la culture dans les années 1980, auteur de nombreux livres de référence, se montrait aussi auteur et interprète de chansons sensibles, qu'on peut retrouver enregistrées dans quatre albums, dont un augmenté d'un DVD.
Bernard Lortat-Jacob nous a quitté le 18 juillet 2024, laissant aux Allumés du Jazz (aussi) une trace forte d'humanité et de présence de musiques pensées et vécues librement.
Photo: Société Française d'Ethnomusicologie