ZUGZWANG (Ref. Hope Street 1)
8 en stock (in stock)
Groupe / Band
Ursus Minor
Musiciens / Musicians
Ada Dyer, Boots Riley, D' de Kabal, David King, François Corneloup, Guillaume Roy, Irène Lecoq, Jef Lee Johnson, Jeff Beck, M1, Monica Brett-Crowther, Régis Huby, Sarah Veilhan, Spike, Tony Hymas, Umi
Label(s)
NATO
Collection
Hope Street
// RÉÉDITION 2010 \
Si vous aimez les médailles : classé par Jazz Magazine parmi les 55 disques indispensables de la parole noire.
Le thème "Zugzwang" (nom d'un mouvement au jeu d’échecs), signé Tony Hymas, avait fait son apparition chez les Lonely Bears en pleine première guerre du Golfe. Il revient dix ans plus tard avec les nouveaux ours d'un orchestre tout neuf, Ursus Minor, alors qu'une deuxième guerre vient d'éclater en Irak. Tony Hymas donc, avec François Corneloup (qu'Hymas avait invité dans son projet avec Sam Rivers et dont il fut le compagnon dans Los Incontrolados), Jef Lee Johnson (rencontré dans le Minneapolis de Michel Portal) et le jeune batteur de Minneapolis David King. Ursus Minor a été rêvé sous un ciel étoilé et ne se destine pas au jeu serré du quartet. Débordant de géographie, d'emblée il se montre force d'invitation et prend langue avec les rappeurs Boots Riley (de The Coup), M1 et Umi (de Dead Prez), D' de Kabal,Spike, la chanteuse Motown Ada Dyer. Auparavant un code a été attribué à tous et toute : "Comment entrer dans le XXIe siècle sans perdre la mémoire ?". Vieux compère d'Hymas et marque d'histoire lui-même, Jeff Beck rapplique sur quatre morceaux : échange vertigineux avec Jef Lee Johnson sur "Square Dance Rap". "You gotta remember we can't forget" : Ursus Minor, histoire de notre temps, marque de feu et de nuances, un premier chapitre d'une aventure pas comme les autres.
Les dessins aux aguets d'Andy Singer et les compagnes photographies de Guy Le Querrec rejoignent, soulignent et accompagnent ce premier trajet.
« Zugzwang est le disque de "Jazz mais pas que" le plus osé paru ces dernières années. Sera-t-il au jazz ce que London Calling de The Clash fut naguère au rock ou Fear of a black Planet de Public Enemy au hip hop ? L'avenir le dira. En attendant et au risque de se répéter, ne passez pas à côté. » Frédéric Goaty in Jazz Magazine, mai 2005
« Pour le premier disque du groupe, l’idée d’un journal ou d’une chronique en prise avec la réalité de l’existence était là, d’où la présence du chant et du rap (...). Quand un musicien aussi protéiforme et talentueux que Hymas s’associe à des personnalités fortes et variées, les frontières stylistiques habituelles se trouvent inévitablement dépassées. Le langage du quartette s’ancre dans le jazz tout en ne s’y arrêtant pas – le pianiste est aussi à l’aise dans la pop que dans le répertoire classique, Jef Lee Johnson confronte sa culture soul-funk et sa passion pour Coltrane, Dave King a grandi dans les univers jazz et rock et la question du genre est naturellement remise en cause (...). » Olivier Gasnier, in Jazz Magazine, mai 2005
« La chanson sous toutes ses formes ; le rap dans toutes les langues ; la musique instrumentale qu’elle soit écrite ou improvisée constituent les lignes de force essentielle de cette première aventure discographique résolument axée sur le dire. Les quatre membres d’Ursus Minor et leurs invités jouent la lumière, seule capable de chasser l’obscurité. » La Marseillaise, novembre 2005
Pistes Audios:
1 - Won't Stop Raining
2 - Zugzwang 21
3 - Burn One Down
4 - Enfants
5 - Le Soldat Rangé
6 - She Can't Explain
7 - Between The Lines
8 - Square Dance Rap
9 - Portable Solution
10 - Sterner Stuff
11 - Lists (You Gotta Remember We Can't Forget)
12 - Qui Avance ?
13 - The Letter
