Scratching the Seventies (Ref. SHL2082)

Publié le 1977-01-01
en cours d'approvisionnement
Les Allumés du Jazz
Scratching the Seventies

Artistes / Artists
Steve Lacy

Label(s)
SARAVAH

Steve LACY : soprano sax, Steve POTTS : alto & soprano sax, Derek BAILEY : guitar, Irène AEBI : cello & vocals, Kent CARTER : bass, Jean-Jacques AVENEL : bass, Kenneth TYLER : drums, Jack TREESE : guitar, Boulou FERRE : guitar, Michael SMITH : piano, Enrico RAVA : trumpet, Claudio VOLONTE : clarinet, Italo TONI : trombone, Carlo COLNAGHI : drums, Oliver JOHNSON : drums, Takashi KAKO : piano, Lawrence BUTCH MORRIS : cornet

Les années 70. Sur les hauteurs de la place des Abbesses, Pierre Barouh a dressé ses antennes. Il capte tout ce qui bouge. Un jour, on vit monter Steve Lacy, l’impassible tourmenteur de sons, solitaire et résolu. S’ensuivirent, de 1969 à 1977, cinq microsillons que ces 3 CDs réunissent.

Nous devons cette réédition des cinq albums enregistrés par Steve Lacy chez Saravah, à savoir "Lapis", "Scraps", "Dreams", "Roba" and "The Owl", à la passion que lui voue un autre saxophoniste impliqué dans le label, Etienne Brunet. Ce beau coffret qui regroupe la discographie sur 3 CDs contient une interview, menée par Etienne Brunet, qui éclaire beaucoup l’œuvre de Steve Lacy. Celui-ci tient son passage chez Saravah comme marquant un épisode charnière; déjà par le fait que Pierre Barouh l’ait incité, et dans le cas de Lacy il s’agit du fondement même de sa création, à improviser au maximum et de n’être arrêté par aucune limite artistique.

Avec ces bonnes dispositions du producteur, et sous les manettes avisées de Daniel Vallencien et Christian Gence aux commandes du studio Saravah, SteveLacy explore donc sa musique et matérialise ses idées, en solo, sextet et septet (le noyau de son groupe étant Steve Potts au saxophone, Irène Aebi au violoncelle et voix, Kent Carter à la basse et violoncelle, et Kenneth Tyler à la batterie). Il dit lui même que l’album "Dreams" (qu’il impose en deuxième titre du coffret, accolé au titre choisi par Etienne Brunet), et surtout le titre qui donne son à l’album, est son enregistrement préféré des années soixante-dix, marquant le début d’une orientation nouvelle dans sa carrière. "Tout ce que nous avons joué ensuite découle de ce rêve musical. C’est le début du polyfree, la liberté de choisir une contrainte, de faire quelque chose écrit et improvisé simultanément: du Free pas Free en quelque sorte !" (Steve Lacy, dans l’interview du livret).

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