nato, 30 ans d'existence : un nouveau chapitre !

Deux nouveautés :

Jef Lee Johnson, The Zimmerman Shadow - Hope Street 8 - 8 février 2010
Fantastic Merlins with Kid Dakota, How the light gets in - Hope Street 9 - 8 mars 2010


Un nouveau distributeur pour un autre chemin :

L'Autre Distribution

4 concerts en des lieux de haute fidélité :

Jef Lee Johnson, The Zimmerman Shadow - Festival Sons d'hiver
5 février - Théâtre Paul Eluard, Choisy-le-Roi
Fantastic Merlins with Kid Dakota, How the light gets in - Festival Sons d'hiver 
5 février - Théâtre Paul Eluard, Choisy-le-Roi
Fantastic Merlins with Kid Dakota, How the light gets in
7 février - La Grande Boutique, Langonnet
Ursus Minor with Boots Riley and Desdamona - Festival Sons d'hiver
13 février - Salle Jacques Brel, Fontenay-sous-Bois

Une vie à mener, d'autres nouveautés, un fonds de catalogue progressivement requinqué…


Fréquemment qualifiée de « post-moderne » ou d' « iconoclaste », la maison des disques nato ne s'est pas attardée sur les trop peu joueuses quêtes de définitions sans chair et a fui par les chemins buissonniers aux riches émotions le grand débat sur l'identité musicale. 1980 est l'année où les oreilles du chat ont commencé à capter les sons du monde et réunir un puzzle multiforme dont les pièces ont de grands et petits airs de jazz, de chansons, de rock, de funk, de hip hop, de mélodies du fond des âges, de musique classique, d'essais cinémusicaux, de romance, de poésie, de jeux sonores, d'histoire humide ou d'actualité brûlante. 2010 scellera donc les trente premières années d'une maison de disques qui cite volontiers Impulse, Futura ou Owl comme grands inspirateurs premiers ou encore les enseignes à trois lettres ECM et FMP comme prédécesseurs admirables.

nato

Si la poésie de Federico Garcia Lorca (par exemple), alliée aux audaces instrumentales, scelle dès les débuts un parfum autre révélant bien des libertés (y compris avec les formes « libres »), c'est sans doute aussi et surtout cette manière de portrait, cette façon de raconter des histoires, de lier le vécu musical au vécu tout court, ce goût de la fiction avec point de vue documentaire, qui forgent les contours toujours plus souples des disques nato. En trente années, on en a entendu de belles à propos d'Erik Satie, Jean-Luc Godard, Alfred Hitchcock,  Anne Marie Beretta, Sitting Bull, Sidney Bechet, Spirou, Buenaventura Durruti ou encore des voix d'Itxassou, de la Commune et autres échos des voix indiennes. Autant de petites nouvelles signées Tony Hymas, Steve Beresford, Lol Coxhill, Tony Coe, Mike Cooper, Violeta Ferrer, John Zorn, Louis Sclavis, Sam Rivers, Jacques Thollot, Barney Bush, The Lonely Bears, Jean-François Jenny-Clark, Han Bennink, Tonie Marshall, Ulrich Gumpert, accompagnés de visiteurs d'occasion comme Charlie Watts, Taj Mahal, Lee Konitz, Elvin Jones, Marianne Faithfull, Jeff Beck, Maggie Bell.

Chabada

En 1984 avec les Melody Four, aux marges mêmes de nato, marges relax et riantes, s'ouvre la collection Chabada, joyeuse série d'albums 25 cm où s'entremêlent les souvenirs des Marx Brothers, de Charles Trenet, de Brigitte Bardot (version 60),  de Jacques Tati, de Panthère Rose, d'embardées hawaïennes, de mélodies des jours de pluie, de télé de notre enfance ou autres fantaisies latines. On connaît la chanson et les Melody Four, Kazuko Hohki et leurs copains aussi.

Hope Street

En 2005, apparaît, au sein de nato, Hope Street, collection témoin d'échanges transatlantiques ayant, à la suite du Minneapolis de Michel Portal produit pour Universal par Jean Rochard, élu domicile dans les Twin Cities du Minnesota (Minneapolis - St Paul) qui dispense dans l'esprit maison et à fins renforts de funk, hip hop et blues une musique populaire du XXIème siècle sachant apprécier son présent sans être devenue amnésique. Ursus Minor, Fat Kid Wednesdays, Jef Lee Johnson, Denis Colin trio et Gwen Matthews, François Corneloup en sont les premiers architectes. C'est sur cette collection que paraissent les deux nouveaux chapitres de l'aventure nato : The Zimmerman Shadow de Jef Lee Johnson et How the light gets in de Fantastic Merlins with Kid Dakota.