Pour
Noël, profitez d'une offre inédite !
Pour 10 euros vous pouvez vous procurer le vinyle et la revue "Au ronds-points des Allumés du Jazz" ainsi que le dernier numéro du journal Les Allumés du Jazz sorti en octobre 2019
Le Vinyle :
7 plages sans limite de style où l’on retrouve rap solidaire des disquaires, grand orchestre pour un hymne à l’aventure collective, remix des sources allumées vers un ensemble rêvé, tango des temps qui courent, évocation filmique des travailleurs du disque dans le miroir aux allumettes, échanges, paroles musique nouvelle vague à la campagne, petit brûlot improvisé. Bien enveloppé dans sa belle pochette dessinée par Nathalie Ferlut (l’auteur de Eve sur la balançoire : Conte cruel de Manhattan – Casterman) ces deux faces sont un élément de réponse directement musicale et étayée à la question de départ : Enregistrer la musique, pour quoi faire ?
La Revue :Autant le dire tout de suite, c’est le foutoir, le foutoir d’une avant-garde dont la musique se serait bien passée, malaxant un mélange de mercantilisme délirant, de liquidation de la valeur, de goinfrerie technologique, d’encadrement institutionnel, de perversité politique, d’uberisation à marche forcée, d’enterrement du langage (Adieu !), de conseils de discipline, de subordination aux images sans queues, sans tètes et sans estomacs, de calculettes empoisonneuses, de vertigineuse perte du sens. Et puis, il y a ça et là des éclairs, des résistances, des fulgurances, des pieds de nez, des pirouettes cacahouètes, des questions, des réponses, des embardées, des accompagnements, des soli pas désolés, des amitiés sans patrouilles, des rayons (de soleil) de disques, des averses insolentes, des coups de cœur, des coups de sang, des soul eyes. Mais l’état major n’a dressé nulle carte et pour s’y retrouver, point de fainéantise : on souffle, on continue. Alors les Allumés du Jazz, qui avaient proposé en 2005 une série de conversations intitulée L’avenir du disque, rebâtir, ayant aussi constaté que leurs brandons se faisaient souvent rebattre, sont revenus sur les lieux de leur crime causer haut et fort et comme chacun et chacune le voulaient (silence de plomb à la casse) pour les journées Enregistrer la musique, pour quoi faire ? les 7, 8 et 9 novembre 2018.
Un ouvrage récent s’aventure dans les terres de l’Underground musical en France jusqu’en 1979, à la veille d’un grand bouleversement qui en connut d’autres et que l’on peine à toucher avec goût aujourd’hui si bien qu’il fut une question posée maintes fois lors de ces journées avignonnaises : « Que s’est-il passé ? ». On pourrait dire aussi « Qu’avons-nous laissé faire ? » pour nous retrouver si nus mais si peu sauvages. Musiciens, musiciennes, producteurs indé(crottables)pendants, disquaires, chercheurs, journalistes, essayistes, critiques, anthropologues, ingénieurs du son, cinéastes, organisateurs, organisatrices, photographes et même un canard. Cette revue – complément indispensable du numéro 37 du Journal Les Allumés du Jazz paru en octobre 2018 en préalable aux rencontres – propose des extraits de ce qui s’est dit à Avignon, des remarques et réflexions postérieures, des commentaires et réflexions imagés et parfois dessinés, photographiés et un bon esprit joueur sachant prendre les ronds-points de la musique en tous sens.
Le Journal n° 38 : La production indépendante peut-elle casser des briques ?
Dernier en date des Allumés du Jazz, le numéro 38 « La production indépendante peut-elle casser des briques ? » nous permet de fêter ces 20 années d’écritures.
Dans ce nouveau numéro, on vous donne des nouvelles du Centre National de la Musique ou de la dite transition numérique, vous fait partager des expériences radiophoniques, vous invite à écouter plein de disques formidables et livre, même, un inattendu plaidoyer pour le compact disc ( puisqu’on vous dit que ce canard n’est pas aligné !) et au fil des pages des articles de ou à propos de Léa Trommenschlager, Anne Montaron, Xavier Garcia, Steve Dalachinsky, Yuko Otomo, Alexandre Pierrepont, Dave Liebman, The Snobs, Matthew Shipp, Steve Swell, Joëlle Léandre, Théo Jarrier, Raphaëlle Tchamitchian, Sylvain Kassap, Bertrand Gastaut, Michel Dorbon, Albert Lory, Jean Rochard, Pablo Cueco, Gontran de Mortegoutte, Christelle Raffaëlli, Igor W. Wagner, Raymond Vurluz, JR, Jean-Brice Godet, Yoram Rosilio, Fabien Barontini, Jean-Paul Ricard, François Jeanneau, Jean-Paul Gambier, Léo Remke-Rochard, Viktor Lemoult, Véronique Mula, Jacques Lantier, L’1consolable, Jiair…Des illustrations et des bandes dessinées de Emre Orhun, Johan de Moor, Jeanne Puchol, Matthias Lehmann, Denis Bourdaud, Julien Mariolle, Zou, Gabriel Rebufello, Nathalie Ferlut, Rocco, Pic, Jop, Sylvie Fontaine, Thierry Alba, Anna Hymas, Andy Singer, Cattaneo, Marianne T et des photographies de Guy Le Querrec, François Corneloup, Francis Azevedo, Éric Legret, Luc Greliche, Maxim François,…