L'ensemble Dédales de Dominique Pifarély présente une musique élaborée comme une architecture, dans laquelle le dédale apparait comme un labyrinthe intérieur où chemine la musique, de combinaisons en sous-groupes, de micros-événements en tutti, guidée par les timbres, attirée par les couleurs, dans des couloirs de verre où se confondent reflets et transparences. Le compositeur-violoniste en parle mieux que tous : "La musique comme lieu d'exploration de notre rapport au monde n'a de labyrinthique éventuellement, que le chemin personnel qu'on y trace. Mais le labyrinthe, de prison est aussi devenu un jeu, et chercher son chemin, un impératif...". La critique spécialisée ne s'y est pas trompée, Franck Bergerot écrit dans Jazz Magazine : "On retrouve dans Géographie du temps le caractère organique de Pifarély, dans ce dernier opus porté à un nouveau degré d'aboutissement".